Signaler aux navires les dangers de la côte…
Vers 1800, le trafic maritime augmentant, le premier phare des Baleines n’était plus suffisamment efficace, de portée trop limitée avec un éclairage peu fiable pour assurer la sécurité des abords de la pointe des Baleines. On décide alors de construire deux phares, l’un à terre à proximité de la Vieille tour, l’autre en mer sur le plateau rocheux de la pointe des Baleines.
Le grand phare des Baleines, défini comme phare de premier ordre ou phare d’atterrissage, est construit puis allumé en 1854 dans le cadre du grand programme de balisage des côtes établi par le Service des Phares et Balises sous l’impulsion de l’architecte Léonce Reynaud en 1825. Ce programme prévoit la construction de phares sur toutes les côtes françaises pour permettre à tous les marins de voir un phare où qu’ils se trouvent à l’approche des côtes.
A partir de 1849 aux Baleines, commence simultanément la construction du grand phare qui est une tour octogonale en pierres calcaires de la région (Crazannes, Saint-Vaize et Le Douhet) avec un soubassement et des appareillages en granit bleu de Kersanton venu de Bretagne et de celle du phare du Haut Banc du Nord, appelé aussi phare des Baleineaux.
Ils sont allumés en même temps en 1854 et équipés d’optiques de Fresnel qui sont toujours en service. Le phare des Baleines a fonctionné au pétrole jusqu’en 1882 et a ensuite été doté d’une centrale de production d’énergie électrique à vapeur vers 1904, puis a été raccordé au réseau électrique en 1949.
Le phare des Baleineaux quant a lui a fonctionné au pétrole et a été habité jusqu’en 1927, date à laquelle il a été automatisé.